D’après les annonces de Pascale Denis, l’adjointe au maire de Maurepas, l’aménagement d’un cimetière animalier dans cette ville est une requête qu’ils ont eue lors de leurs rencontres avec les habitants.
Il est, en effet, interdit d’enterrer le corps des animaux de compagnie dans des jardins privés et certains propriétaires d’animaux ressentent aussi le besoin d’aller se recueillir sur la tombe de leurs compagnons pour se sentir près d’eux et pour bien vivre leur deuil.
Et même s’il existe près d’une trentaine de cimetières animaliers en France, il serait quand même avantageux d’en construire un dans la ville de Maurepas pour répondre aux besoins des Maurepasiens.
Le projet de cimetière animalier avancé par Pascale Denis
Pascale Denis se chargera désormais de la condition animale et a fixé comme objectif le fait de faciliter davantage la cohabitation entre les Maurepasiens et les animaux. D’où la question qu’elle s’est posée lors de son dernier interview : « Comment on fait pour vivre avec eux, et eux pour vivre avec nous, en toute harmonie ? ».
En fait, elle s’appuie sur des bases solides telles que la reconnaissance des animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité dans le code civil en 2015 ou encore la sortie du premier code juridique de l’animal en 2018 pour bien fonder ses idées et ses ambitions. Et comme précisé précédemment, ses objectifs concernent surtout « l’animal en ville ».
Les avantages de créer un cimetière animalier à Maurepas
Il convient de noter que, comme son nom l’indique, un cimetière animalier est un lieu d’inhumation pour les animaux de compagnie tels que les chiens, les chats, les furets et les oiseaux. Ce genre de cimetière existe depuis longtemps en France, mais il n’y en a pas encore à Maurepas. Pourtant, il permet aux maîtres des animaux d’enterrer leurs compagnons dans un endroit sécurisé et de montrer aux gens à quel point ils tiennent à ces derniers.
Ajouté à cela, il est utile de préciser que les organismes en charge de cimetières animaliers proposent généralement des services funéraires et s’occupent de tout pour simplifier les tâches des détenteurs d’animaux : transport du corps depuis le domicile, établissement du vétérinaire, sépulture, déclaration de décès aux institutions concernées, contrat de concession...
Même après l’inhumation, les propriétaires d’animaux peuvent encore demander à ces organismes la mise en place d’un entretien régulier de la tombe pour la maintenir présentable. Il ne faut pas oublier que ce genre de monument peut également faire partie des sites touristiques de la ville ou du pays s’il est bien pensé et bien entretenu.
Cette année, la ville de Châteauroux va se doter d’un cimetière pour animaux. Cela a effectivement été confirmé il y a deux mois par Gil Avérous, le Maire de cette ville et Président de Châteauroux Métropole, et ce sera le premier cimetière animalier de la région Centre-Val de Loire. En fait, il sera installé rue de Gireugne et sera consacré au repos de tous types d’animaux, à condition que leur poids ne dépasse pas les 40 kg.
Comme dans les autres cimetières animaliers, un système de location de concession y sera aussi proposé et ce cimetière sera soumis aux mêmes impératifs que les terrains communaux en termes de protection des eaux, des sols et d’application des normes sanitaires.
Comment expliquer la genèse de ce projet de cimetière animalier à Châteauroux ?
D’après la maire adjointe de Châteauroux, Florence Petipez : « Tout est parti de l’idée d’une amie d’un élu municipal. Elle nous a dit qu’après avoir fait incinérer son animal, elle ne savait pas où laisser reposer ses cendres. L’idée d’un cimetière pour animaux nous a tout de suite plu, a fait son chemin et s’est finalement concrétisée. Les retours concernant ce projet ont tous été très positifs ».
C’est comme cela que l’on peut expliquer la genèse de ce projet de cimetière animalier, dont la construction était censée débuter décembre dernier pour une mise en service du cimetière dès cette année.
Comment sera ce nouveau cimetière pour animaux ?
Il convient de noter que le cimetière animalier de Châteauroux sera séparé du cimetière du Cré par une grande haie afin de distinguer les deux. Il va s’étendre sur 4 000 m² mais la première étape de la construction ne concernera que l’aménagement de 700 m².
A terme, 23 emplacements y seront disponibles avant la fin de cette année et la création d’un parking, d’une allée principale et de plusieurs branches est également prévue sur les lieux pour faciliter la circulation et le stationnement. Dans l’enceinte, des trous de 1,20 m de profondeur seront creusés par les agents et des cercueils en carton en deux formats seront proposés pour inhumer correctement les animaux.
Il y a lieu de préciser que ce sont surtout les Castelroussins et les Indriens qui vont profiter de ce nouveau cimetière animalier pour poser dans des lieux sûrs le corps de leurs compagnons. C’est pourquoi une distinction tarifaire sera pratiquée entre ces derniers et les habitants des autres communes environnantes. C’est d’ailleurs ce que Florence Petipez confirme dans ses dires : « ce sera un tarif raisonnable ».
Pour lutter contre la propagation du coronavirus et pour gérer au mieux les décès de masse, l’agence de la santé publique du Canada a avancé de nouvelles restrictions. Celles-ci concernent surtout les funérailles et les opérations des cimetières et des crématoriums et elles visent à protéger aussi bien les citoyens que les professionnels des pompes funèbres et tous les travailleurs des services funéraires.
Ainsi, peu importe la cause du décès, il est recommandé de privilégier l’utilisation des technologies virtuelles telles que les Smartphones, les appareils photos et les drones pour enregistrer des photos ou des vidéos, au lieu de recourir à des services et des rassemblements de personnes.
Pourquoi ne pas assister aux cérémonies funéraires en personne ?
Les mesures barrières sont claires. Il faut respecter une distanciation physique d’un mètre. De plus, il ne faut pas se câliner, se serrer la main ou s’embrasser. Il ne faut pas non plus rendre visite aux êtres chers et aux connaissances. Et il faut rester autant que possible à la maison pour limiter les contacts. La raison de tout cela est simple, le Covid-19 est très contagieux et peut se transmettre d’une personne à un autre via les gouttes de salive et les sécrétions nasales.
Même les corps des victimes de cette épidémie peuvent présenter des dangers, puisque le virus ne meurt pas au même moment qu’eux. D’où l’intérêt de s’éloigner physiquement de ces corps et de ne pas assister aux différentes démarches funéraires.
Comment permettre aux gens de pleurer leurs morts ?
Toutefois, une solution intéressante a été avancée au Canada pour permettre aux gens de pleurer leurs morts, d’accepter la situation et de permettre le deuil : c’est le fait de retransmettre les cérémonies funéraires par drone.
En fait, certains endroits au Canada permettent un accès internet en 4G ou Wi-Fi avec des appareils mobiles et c’est ce qui assure la transmission vidéo des célébrations. Et pour en bénéficier, les familles des victimes de Covid-19 doivent se renseigner auprès des sociétés de pompes funèbres, des crématoriums, des maisons funéraires, des cimetières et des édifices religieux.
Dans le cas où les services de pompes funèbres ne proposent pas des retransmissions d’obsèques en direct par vidéo, il est toujours possible de demander à leur personnel de prendre des photographies de la cérémonie d’enterrement ou au moins de filmer la fermeture du cercueil ainsi que l’enterrement. Parmi les applications numériques qui permettent d’assister à distance aux funérailles, il y a lieu de citer visioconférence pendant les obsèques et live sur les réseaux sociaux.
Des dérogations au droit funéraire ont été prises par le gouvernement il y a quelques mois pour faire face à la forte mortalité de personnes due au coronavirus. Celles-ci permettent, en effet, aux familles et proches du défunt de reporter les obsèques jusqu’à six mois. Comme cela, les pompes funèbres n’auront plus du mal à faire leur travail et les corps des victimes ne vont plus s’accumuler dans les hôpitaux et EHPAD.
La possibilité de reporter les funérailles à une date extérieure
Pour être précis, les nouvelles mesures prises par le Ministère de l’intérieur se traduisent par le fait de pouvoir allonger de 6 à 21 jours ou plus le délai d’inhumation ou de crémation d’un défunt, à condition d’obtenir l’accord d’un préfet.
Et pour les familles qui veulent bénéficier d’un délai supplémentaire, elles peuvent placer les corps dans un cercueil hermétique et les mettre dans un dépositoire pendant six mois. Le Ministère de l’intérieur précise même que « cela permet d’offrir aux familles une possibilité d’attendre le retour d’une situation plus favorable pour organiser les obsèques conformes aux souhaits du défunt ».
Avec le déconfinement, des célébrations pour permettre le deuil
Depuis le passage au déconfinement, de nombreuses familles projettent des funérailles, plusieurs mois après le décès, pour permettre le deuil. Certaines personnes pensent effectivement qu’organiser une nouvelle cérémonie permet de rendre un véritable hommage à leur proche décédé. Du coup, elles n’hésitent pas à s’organiser pour se réunir avec d’autres proches autour du caveau familial, en l’honneur du défunt.
D’autres personnes, en revanche, n’arrivent à croire que leur proche est vraiment mort qu’après avoir effectué une deuxième célébration. Et ce sentiment d’irréalité est très facile à comprendre, puisque de nombreuses personnes témoignent qu’elles n’ont pas eu l’occasion de voir le corps de leur proche décédé, vu que ce dernier est mort dans un hôpital et qu’elles n’ont pas eu l’occasion de récupérer le corps, ni d’assister à la crémation.
D’ailleurs, d’après Nayla Chidiac, un docteur en psychopathologie clinique à Paris : « il est difficile de faire son deuil sans voir le corps et sans cérémonie. Ce travail ne peut se faire qu’à l’aide de rituels autour de la mort, en symbolisant la perte ».
En outre, de nombreuses familles songent à rendre un ultime hommage à leurs proches décédés dès que les conditions le permettront. Comme le précise Anaïs, une représentante des familles de victimes du Covid-19 : « Le prêtre est d’accord pour organiser une messe plus tard. Nous ferons aussi un goûter à la maison ».
Le coronavirus tue beaucoup de gens dans le monde. A l’heure où l’on parle, on compte 606 173 décès et encore près de 14 500 000 cas confirmés. La plupart des familles sont donc en deuil et on assiste actuellement à ce qu’on appelle « mort collective ». Question rituels funéraires, on peut dire qu’ils sont totalement bouleversés. En fait, les règles ont évolué depuis le début de la pandémie et les gens ne peuvent plus faire comme avant.
Déroulement des funérailles au début du confinement
Le Premier Ministre Edouard Philippe a annoncé en mars dernier qu’il n’est plus possible d’assister aux obsèques en raison des mesures de confinement en vigueur. Ainsi, seuls les ascendants et les descendants directs sont donc admis à la cérémonie avec leurs conjoints respectifs et il faut se munir d’une attestation sur l’honneur de déplacement dérogatoire pour pouvoir se rendre à un lieu d’enterrement qui se trouve dans une autre région. En ce qui concerne les cérémonies religieuses pour les obsèques, l’arrêté ministériel du 15 mars a autorisé les cérémonies funéraires jusqu’au 15 avril, mais elles ne peuvent regrouper que 20 personnes au maximum. Les salles de recueillement des crématoriums, en revanche, restent totalement inaccessibles et les chambres funéraires ne sont ouvertes qu’à la famille proche du défunt.
Les conditions à respecter durant les cérémonies funéraires
Durant les cérémonies funéraires, les gestes barrières contre le covid-19 doivent toujours être respectés par tous. Une distance d’au moins un mètre doit effectivement être maintenue entre les personnes présentes et les gestes de réconfort ne sont pas admis. Il ne doit donc y avoir ni accolades, ni embrassades, ni poignées de main même si c’est une situation difficile à surmonter. Et comme on le sait tous, le coronavirus est une maladie très contagieuse. Donc, il n’est pas non plus autorisé de poser la main sur le cercueil pour ne pas se faire contaminer.
Les changements depuis le 1er juin 2020 ?
Toutefois, il convient de noter que depuis le 31 mai dernier, le décret n°2020-663 a levé les interdictions de rassemblements de plus de 10 personnes dans certains endroits à condition de bien respecter les règles sanitaires. Du coup, les cérémonies funéraires peuvent donc se dérouler normalement et l’accès de plus de 10 personnes est de nouveau autorisé dans les crématoriums et dans les funérariums. Et il en va de même si les cérémonies funéraires ne sont pas organisées dans des établissements de culte ou dans des établissements recevant du public, puisqu’il est de nouveau possible de rassembler des gens pour réaliser les rituels correctement.
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Nous sommes heureux de vous annoncer une nouvelle gamme de plaques en porcelaine type funéraire dédiées aux compagnons à quatre pattes afin de rendre un hommage à nos animaux domestiques.
Modèles de photo funéraire pour chien ou chat
Vous pouvez choisir entre différentes formes de médaillons : Ovales, Ronds, Rectangles, Carrés ou Coeurs, et tailles ou même de formats spéciaux avec le choix de teinte : Couleur, Sépia ou N&B. Nous conservons le fond d'origine de votre photo.
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Puis, vous fixez ce médaillon personnalisé sur la pierre tombale dans une trentaine de cimetières pour animaux de France pour un souvenir éternel.
Cimetières pour animaux en France
Pour entreposer votre plaque au cimetière pour animaux, quelques cimetières dédiés aux 4 pattes en France sont cités ci-dessous :
- Cimetière des Chiens à Asnières-sur-Seine (92)
- Association du Cimetière des animaux à Beaumont-sur-Lèze (31)
- Cimetière animalier de Niort (79)
- Cimetière animalier Paysagé à Nîmes (30)
- Cimetière Crématorium Animalier à Cadaujac (33)
Carte des cimetières animaliers en France
Il existe en France un cimetière de campagne qui captive le reste du monde, alors que le village où il se trouve compte pourtant moins de 7000 habitants ! Ce village, autrefois très apprécié de Van Gogh ainsi que d'autres peintres, se nomme Auvers-sur-Oise.
Auvers-sur-Oise se situe dans le département du Val d'Oise (95), dans la région du Vexin français, à environ 30 kilomètres au nord-ouest de Paris.
Au 19ème siècle, les artistes affluent à Auvers-sur-Oise afin de reproduire les paysages du Vexin ou de s'y installer, et parmi eux de nombreux peintres impressionnistes dont Cézanne, Pissarro, Daubigny (dont la Maison-Atelier est toujours ouverte), Boggio, etc.
Van Gogh à Auvers-sur-Oise
En 1890, Van Gogh part à la campagne. Il veut y retrouver Cézanne, qui est en fait parti depuis plusieurs années. À sa place, il rencontre un ami de Cézanne, le docteur Gachet, lui-même amateur d'art, qui commence à suivre le peintre pour ses troubles mentaux. Van Gogh décide de rester auprès de ce médecin, avec lequel il entretient des rapports étroits, et petite chambre de l'Auberge Ravoux devient la demeure de Van Gogh pour les 70 derniers jours de sa vie, durant lesquels il peint frénétiquement 70 tableaux.
Il meurt en juillet 1890 et est enterré sur place, de même que le sera son frère Théo. Leurs sépultures épurées sont ornées de simples pierres tombales à tête ronde en pierre et toutes deux sont entièrement recouvertes d'un lierre. Ce ne sont pas les seules célébrités du cimetière : l'on y trouve également les sépultures de Cézanne, Pissarro, Daubigny, Boggio, Bourges, Sprague Pearce, Lecomte, Murer... Ces petites tombes, simples mais célèbres, elles sont partout !
Héritage culturel
Des tableaux sont disséminés dans tout le village, comme par exemple près des maisons, de sorte que l'on puisse se promener et comparer la peintre à la réalité et marcher sur les "Pas des Peintres".
Il existe également un film, La Vie passionnée de Vincent Van Gogh, tourné en 1955, dans lequel jouent Kirk Douglas ainsi que de vrais Auversois.
L'inhumation et la crémation sont des pratiques très polluantes, ainsi que la thanatopraxie qui vise à conserver le corps avant la mise en bière.
Il existe des alternatives, quoique très peu pratiquées en France actuellement.
L'Humusation :
Transformation du corps en compost, en quatre étapes :
- Envelopper le corps, qui ne doit pas avoir subi de thanatopraxie, dans un cercueil biodégradable.
- Le déposer à même sol sur un amas de copeaux de bois, puis le recouvrir d'une deuxième couche de 2m3 de copeaux.
- Après trois mois et sous l'effet de la chaleur entre 60°C et 110°C, les os se détachent.
- Au bout d'un an, sous l'action de micro-organismes, de vers et de champignons, il se sera complètement assimilé au sol.
Ce procédé, en l'absence de textes juridiques, est formellement interdit en France.
La Promession :
Le corps est plongé dans l'azote liquide à -196°C. Il devient rigide et cassable. Des vibrations sont utilisées pour le désagréger. Il se transforme en poudre et on le place alors dans une urne biodégradable.
Cette méthode peut être pratiquée en Suède, en Corée du Sud et en Afrique du Sud.
La Liquéfaction ou aquamation :
Le corps est plongé dans une solution alcaline. Réaction chimique par hydrolyse alcaline. On obtient une fine poudre blanche. Ce procédé dégage un tiers en moins de gaz à effets de serre que la crémation. Aucun fluide ne se répand dans le sol. Et, tous les éléments métalliques du corps (couronnes dentaires, prothèses...) peuvent être récupérés.
Elle est pratiquée aux Etats-Unis dans 14 états, au Canada et en Australie.
Récemment, un cimetière écologique a été ouvert à Niort en 2014, et la Ville de Paris acquis en 2019 un terrain à Ivry-su-Seine pour en créer un. Pas de tombe ni de stèle, ne pas avoir utilisé de produits chimiques, de même ne pas en utiliser pour l'entretien de la végétation, ce qui permet de classer ces cimetières en réserves naturelles.
Cet article est un résumé de celui présenté sur le site http://www.fournisseur.energie.com/actualités/funérailles-ecologiques .
Il est à noter aussi que les moines cisterciens, par exemple, sont enveloppés d'un simple linceul et enterrés dans le cimetière de l'abbaye. Une simple croix de bois plantée à la tête du tertre où ils sont enfouis indique leur nom.
Comme on le voit, ces pratiques sont soit interdites en France, soit extrêmement marginales.
Nous restons à votre disposition pour réaliser pour vous de beaux médaillons en porcelaine en souvenir de tous ceux qui vous sont chers.
La qualité des photos qui les orne est elle aussi reconnue.
Source : https://www.fournisseur-energie.com/
De plus en plus, on s'efforce de faire en sorte que les espaces verts nécessitent moins d'entretien et d'utiliser moins de produits chimiques, comme l'eau de Javel et les pesticides, qui présentent beaucoup d'inconvénients. Ils sont très présents dans la plupart des cimetières. Une nouvelle loi interdisant l'utilisation des produits chimiques dans les espaces publics devrait d'ailleurs arriver prochainement. Par conséquent, on s'efforce déjà de réduire l'utilisation des produits chimiques.
Changer nos habitudes
Naturaparif, par exemple, suggère de substituer aux produits chimiques des solutions naturelles telles le savon noir, recouvrir les tombes de plantes ou introduire des plantes vivaces. De même, les murs en béton des cimetières se transforment peu à peu en haies naturelles. Que faire pour les allées et les tombes bétonnées ? Il serait possible par exemple d'utiliser du sable pour les allées principales, et de préférer l'herbe coupée pour les allées secondaires. De cette manière, plus besoin de produits chimiques ou de pesticides ; l'intérêt des plantes vivaces est qu'elles perdurent toute l'année et demandent très peu d'entretien. Le but de la démarche : zéro produit chimique, afin d'améliorer notre relation à la nature et de respecter la biodiversité.
A l'étranger
En Angleterre, il y a déjà 270 cimetières écologiques qui prennent par exemple la forme de forêt dans lesquelles il fait bon se promener ou piquer-niquer. En Wallonie, trente-huit cimetières ont récemment été reconnus cimetières naturels ; en tout, il y a 126 sur tout le territoire.
Exemples de cimetières naturels d'exception en France
On trouve à Pruillé, au nord d'Angers, les Arbres de mémoire, un cimetière sans tombes mais avec des arbres, au pied desquels on dépose les urnes funéraires des défunts.
A Niort, dans le quartier de Souché, se situe un cimetière 100% écologique ! On y trouve de la végétation mais surtout des épitaphes non pas en grès mais en calcaire et des cercueils en bois ou en matériau recyclé afin de favoriser la biodégradation.
Tout cela a pour but de respecter la nature dans toute sa biodiversité ainsi que de ramener nos défunts à la nature.
La guerre ne s'est pas arrêtée le 6 juin 1944 avec le débarquement des Alliés. Juste après, à l'Ouest de la France, il fallut encore des combats très durs, dans ce que l'on a appelé "la poche de Royan" tenue par les Allemands, celle de la Pointe de Grave dans l'estuaire de la Gironde, et celle de la Rochelle.
Décision de créer un vaste cimetière allemand
Un accord franco-allemand signé en 1954 a prévu de faire de Berneuil, au sud de Saintes, en Charente-Maritime, un cimetière de regroupement des soldats allemands d'abord inhumés dans les départements des Pyrénées-Atlantiques, du Cantal, de Charente, de Charente-Maritime, de Corrèze, de Creuse, de Dordogne, du Gers, de Gironde, de la Haute-Vienne, du Lot, des Landes, des Hautes-Pyrénées, du Tarn-et-Garonne et du Lot-et-Garonne. Certains étaient tombés très peu de temps après le Jour J, en juin 1944, la plupart en 1944 ou 1945, mais il en est aussi qui furent victimes du typhus plus tard, dans le camp de prisonniers de Saint-Médard-en Jalles, près de Bordeaux.
Des cérémonies émouvantes
Les exhumations eurent lieu à partir de 1962 et la nécropole fut inaugurée le 24 juin 1967 en présence de très nombreux participants français et de plus de 600 familles allemandes. D'autres cérémonies commémoratives ont lieu tous les dix ans et le Volksbund organise en novembre le Jour de Deuil national, comme dans toute l'Allemange et dans les cimetières militaires allemands à l'étranger.
Des tombes sobres et toutes identiques
8 342 soldats reposent là, le plus souvent par groupes de quatre, sous une dalle en pierre indiquant les noms, dates de naissance et de décès, le grade, ou la mention : "EIN UNBEKANNTER DEUTSCHER SOLDAT" ("soldat allemand inconnu", comme ce fut le cas pour 353 d'entre eux). Elles donc très sobres, sans photos ni médaillons.
Gestion et entretien
C'est le service d'entretien des sépultures militaires allemandes (Volksbund Deutsche Kriegsgräberfüsorgue e.V.) à Kassel en Allemagne, dont la devise est : "Réconciliation par-dessus les tombes - Travail pour le Paix" qui entretient le cimetière et organise les cérémonies ainsi que les chantiers des jeunes de plusieurs pays qui restaurent les tombes pendant les vacances.
Le site
Ce lieu de mémoire très soigné d'environ deux hectares se situe dans un paysage agréable, en bordure des vignobles de cognac, sur une petite éminence. Il est ombragé de grands arbres et divisé en huit parcelles. Il inspire la paix.