Mort numérique : comprendre la gestion de la mort en ligne

La mort numérique sert à s’assurer qu’en cas de décès, nos différents comptes en lignes sur les réseaux et autres sites soient gérés selon notre volonté.

La mort numérique : définition

En France, le droit à la mort numérique est reconnu depuis 2016 par la loi pour une République numérique. Ce principe permet donc à tous de définir ce que va advenir ses comptes en ligne. Auparavant, cette problématique n’était pas prise en compte par les géants d’internet. Désormais, une prise de conscience s’est opérée et les sites proposent des réponses à leurs utilisateurs sur cette question, comme le fait Facebook. Il est ainsi possible de définir son souhait en cas de décès.

Deux cas de figure pour les réseaux tels que Facebook 

Il existe deux possibilités en ce qui concerne les profils d’utilisateurs décédés. Le premier cas de figure laisse le profil accessible à tous, et y appose la mention « en souvenir de ». Tous les contenus postés par le défunt restent à la portée des internautes et ses amis peuvent toujours y partager des messages ou des souvenirs. Ce processus a permis notamment à Facebook de corriger une grosse erreur : l’envoi de rappel d’anniversaire d’utilisateurs décédés à leurs amis.

La deuxième possibilité qui s’offre à l’utilisateur est la suppression totale du compte dès lors que Facebook est informé du décès.

Qu’adviennent les données personnelles ?

Afin de protéger la vie privée des utilisateurs, Facebook précise qu’il ne divulguera en aucun cas les informations de connexion à un compte. Cette même liste rouge se trouve aussi sur Twitter, Google et Instagram. De ce fait, même les proches du défunt ne peuvent se connecter à son compte.

Des cas particuliers peuvent survenir comme la création de comptes spéciaux pour rendre hommage à des personnes, ou encore des demandes particulières comme l’accès aux photos présentes dans un téléphone appartenant à un enfant dont les parents cherchent à avoir accès. Mais une chose est sûre, notre rapport au deuil est en train d’évoluer et de se digitaliser, petit à petit.