Mort numérique

social-media-facebook-mort

La mort numérique peut être définie comme la gestion des données numériques post-mortem. Elle renvoie à la question : que va devenir les données personnelles suite au décès de la personne qui utilise régulièrement Internet ? Ou encore : quel est le sort de l’identité numérique après la mort d’un individu ?

Le concept

Le principal enjeu du concept de mort numérique est celui du traitement des données à la mort du défunt. On cherche à savoir comment la mort physique peut entraîner la mort numérique et par conséquent, la suppression de toutes les traces de données personnelles du défunt.
En fait, cela ne concerne ni le droit de déréférencement ni le droit à l’oubli. Il s’agit surtout de la gestion de l’identité numérique du défunt, c’est-à-dire l’ensemble des traces qu’il a laissées : coordonnées d’identification, contenus publiés en ligne tels que les blogs, avis, discussions, contributions à des sites collaboratifs et jeux et aussi ses habitudes de consommation sur Internet et son e-réputation.

La suppression post-mortem des comptes de réseaux sociaux

Pour ce qu’il en est de la suppression post-mortem des comptes sur les réseaux sociaux, la plupart des géants du Net, notamment Facebook, Instagram et Linkedin, proposent des plateformes de signalement à destination des familles en cas de décès. Ils demandent aux proches du défunt de fournir des justificatifs et de suivre certaines démarches afin que ces derniers puissent transformer le compte de la personne décédée en « Mémorial » ou afin de le supprimer définitivement.
Quoi qu’il en soit, il est utile de rappeler qu’un profil sur un média social ou un compte de messagerie est strictement personnel et soumis au secret des correspondances. C’est pourquoi le droit d’accès à ces derniers n’est pas transmissible aux héritiers et qu’il soit impossible pour la famille d’avoir accès aux données du défunt, sauf si quelqu’un connaît ses mots de passe et ses identifiants.

La transmission de l’identité numérique post-mortem

Par ailleurs, l’autre question qui découle de la mort numérique aussi est celle de la transmission de l’identité numérique post-mortem. On cherche à savoir s’il est possible d’intégrer dans un testament ses données informatiques et son identité numérique pour qu’ils soient dès lors transmis aux ayants-droits via un acte juridique.
Normalement, un testament comprend à la fois des biens matériels et des biens immatériels. Et les données informatiques font partie du patrimoine immatériel.
De son côté, Google a également mis en place un système qui permet aux utilisateurs actifs de programmer un message qui transfère à un contact de confiance toutes les données retenues sur leurs différents comptes au bout d’une période d’inactivité de leur choix.

Partager sur les réseaux sociaux

Poster un commentaire

error check_circle
error check_circle
error check_circle
error check_circle
Vous êtes client Amazon ? Payez désormais avec les informations de paiement et les coordonnées stockées dans votre compte Amazon.

Vous avez un compte Amazon ? Connectez-vous avec votre compte Amazon et essayez la commande Express

Commander avec

Boutique propulsée par Wizishop

Je n'ai pas de compte,
je m'inscris

error check_circle
error check_circle remove_red_eye
error check_circle remove_red_eye
Vous êtes client Amazon ? Payez désormais avec les informations de paiement et les coordonnées stockées dans votre compte Amazon.

Vous avez un compte Amazon ? Connectez-vous avec votre compte Amazon et essayez la commande Express

Connexion avec

J'ai déjà un compte,